Aie ! ma douleur…

Soulager la douleur avec l'hypnose mais pas seulement
La douleur physique est bien souvent, pour ne pas dire toujours, une alerte. C’est l’expression physique d’un dysfonctionnement global. Je m’explique. Puisque l’être humain ne se limite pas à un « agglomérat de viande » doté un système digestif, il est cohérent de prendre en compte la douleur dans sa globalité. C’est à dire d’un point de vue conscient et inconscient, physique, mental, émotionnel et énergétique.
– Conscient : Je prends conscience du dysfonctionnement physique et après consultation médicale j’en connais le diagnostic.
– Inconscient : Il est question ici de « l’intention positive de l’inconscient » que certains appelleront aussi le bénéfice secondaire. Exemple : Quand la douleur me cloue au lit, de quelle tâche « rébarbative » suis-je soulagé(e) ? Qu’est-ce que mon inconscient protège ?
En d’autres termes, une bonne prise en charge de la douleur prendra en compte tous les paramètres suivants :
– Physique : Il est essentiel de consulter un professionnel afin d’avoir un diagnostic et de bénéficier ainsi des traitements adéquates.
– Mental : La douleur empêche de réfléchir posément. On a peur d’augmenter la douleur si on fait un mouvement dans telle ou telle situation… La douleur limite bien souvent les capacités de réflexion en plus de la limitation d’actions. Selon le principe de douleur globale très bien expliqué par David Vigneron et que je retranscrits avec mes mots : « On a mal quand on sait que l’on va avoir mal ».
– D’un point de vue émotionnel, on peut ressentir de la colère et de la frustration d’être bloqué(e) dans nos actions ou de la peur sur ce que la douleur va engendrer dans nos vies. On redoute son impact. Comment cela va-t-il se passer si je ne peux plus être opérationnel (le) ou que vont penser les autres, etc…
– Et enfin, d’un point de vue énergétique. Il y a une fuite. Tout à chacun comprendra que l’on est loin d’être dynamique lorsque l’on a mal. On peut également le sentir sur le mode de fonctionnement des chakras qui ont tendance à se bloquer. En soins énergétiques, on peut même ressentir comme une pointe ou une masse sur le point douloureux au niveau du corps éthérique.
Vous l’aurez compris, une bonne prise en charge de la douleur se doit d’être holistique. C’est à dire prendre en compte l’individu dans son intégralité (corps, âme, esprit pour faire simple).
Ainsi, on ne le répètera jamais assez, il est primordial de consulter un médecin rapidement certes mais en parallèle comprendre l’origine émotionnelle de cette douleur. Que veut-elle exprimer que je n’ai pas su conscientiser ? A ce titre, de nombreux livres donnent un aperçu très clair des raisons psychosomatiques d’une douleur et peuvent nous donner une certaine compréhension sur l’origine de ces « blocages ».
En hypnose, nous avons la possibilité de modifier le ressenti de la douleur soit en focalisant l’attention sur une partie du corps non douloureuse soit en visualisation un objet au « capacités anesthésiques » dont on visualisera l’effet sur le point douloureux. Ces techniques abaissent incontestablement la violence de la douleur à l’instant T. Ainsi soulagé (e), en pratiquant ce que l’on appelle dans le jargon : un « ancrage » ; il sera possible par un geste ou un mot ou une image de se reconnecter en autonomie à cet état de soulagement. Cependant, je conseillerais de ne pas en rester là et d’aller plus loin dans ce que l’hypnose permet dans l’idée d’une prise en charge globale. Nous pourrons également chercher l’intention positive de notre inconscient (expliquée plus haut) afin de faire remonter à la conscience ce que nous souhaitons réellement. Nous pourrons ainsi plus aisément opérer les changements nécessaires dans notre vie au quotidien.
On peut même envisager via une hypnose spirituelle d’arrêter un système de loyauté familiale. (ex : Je suis migraineuse comme ma mère et ma grand mère avant moi…)
Je vous propose de vous questionner en ces termes : Me suis-je habitué (e) à cette douleur ? Quelle place j’accorde à ma douleur dans ma vie ? Est-ce que ma douleur est devenue mon identité ? Est-ce que j’ai vraiment envie de m’en libérer ? Quelles actions je mets en place pour ne plus souffrir ? … Si vous avez des éléments de réponse ou que vous souhaitez vous faire aider dans cette démarche ou tout simplement vous voulez atténuer la souffrance, n’hésitez pas à me poser vos questions en cliquant sur le lien ci-dessous.
N’oubliez pas : vous êtes la personne la plus importante de votre vie
A très bientôt.